Le théâtre de la Manufacture s’ouvre aux spectacles itinérants avec une programmation qui y est dédiée, le week-end du 17 au 19 septembre.
Dépassement de soi, solidarité et esprit d’équipe animent le quotidien des joueurs de tennis de table. Des valeurs qu’ils ont voulu pousser encore un peu plus loin, en offrant la possibilité à des enfants de pays plus défavorisés de découvrir la pratique du tennis de table. Pour ce faire, l’entreprise Cormilleau a lancé l’opération « Des plaques pour tous » qui vise à récupérer les « plaques » (revêtements) des raquettes usées, mais encore en état pour leur donner une seconde vie. « Nous sommes partis du constat que le tennis de table était le sport universel par excellence après le football et qu’il se pratiquait dans des conditions rudimentaires dans bien des pays du monde. Or, nous relevons également que bien des joueurs jettent leurs plaques de raquette alors qu’elles sont encore utilisables et font le job !», explique Basile Brière de l’entreprise Cormilleau. Dès lors, l’entreprise a réalisé des urnes afin de récupérer ces plaques et a fait un sondage afin de voir quels clubs pourraient être intéressés par ce concept.
Un joli coup !
C’est ainsi que, l’été dernier, l’opération « Des plaques pour tous » a débutée dans le Grand-Est. Les villes de Nancy, Reims et Strasbourg étant partantes pour tenter cette expérience et s’en sont faits le relais auprès d’autres clubs. Au point que cette année, cette action s’est développée dans toute la France avec pas moins de 300 bornes qui seront installées d’ici septembre. « Cette opération s’inscrit dans les valeurs éducatives du tennis de table, car elle permet de sensibiliser nos jeunes au fait de ne pas jeter, mais aussi à la chance qu’ils ont de pouvoir pratiquer ce sport sans difficulté, car tout le monde n’y a pas accès aussi facilement », ajoute Basile Brière.
Le plaisir de jouer sans frontière
Une fois collectées, les plaques sont transmises à l’association « Ping Sans Frontières » qui les redistribuent aux enfants des pays dans lesquels elle est présente. Les plaques sont ainsi majoritairement redistribuées sur le continent Africain, au Cameroun, au Togo ou encore en République démocratique du Congo. Les enfants de l’Outre-Mer, de la Mongolie ou encore de Haïti bénéficient également de cette initiative solidaire et écologique qui permet de jouer avec du matériel de qualité. Ces bornes étant plus spécifiquement utilisées par les joueurs de club. « Sans le savoir, nous avons également répondu à une problématique des clubs et ligue qui ne savaient pas quoi faire de leurs plaques usées », détaille l’entreprise Cormilleau. Cette opération, soutenue par la fédération française de tennis de table a déjà permis de récolter plusieurs milliers de plaques, permettant ainsi à plusieurs centaines d’enfants de toucher au plaisir de pratiquer ce sport pas si individualiste qu’il n’y paraît.
Marine Prodhon
Photos © Jérémy Bernard/Cormilleau , Ping sans frontières, Club de tennis de table d'Amiens, dr