Jacques Montoya : « l’hippodrome de Nancy-Brabois est un pôle national »

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Depuis 2011, Jacques Montoya est le visage de l’hippodrome de Nancy à travers l’association de la Société des courses de Nancy-Brabois. Cette année, l’hippodrome subit de grands changements, entre rénovation et amélioration des infrastructures. En capacité d’accueillir et de divertir de plus en plus son public, l’hippodrome se prépare une rentrée printanière fleurie, sans cesser son activité durant les travaux. L’occasion de faire le point avec son président.

Comment êtes-vous arrivé à la tête de l’hippodrome de Nancy ?

C’est une longue histoire… Petit déjà, je rêvais de chevaux. Cet animal me fascinait énormément : je le trouvais magnifique, majestueux, presque mythique. Quand j’ai pu m’assumer, j’ai commencé à monter puis j’ai eu un cheval, puis plusieurs et enfin j’ai eu la grande fierté de faire courir des chevaux de course. J’ai eu la chance de gagner des courses sur des  hippodromes de la région et même sur Paris. La passion des chevaux ne m’a jamais quitté, ne s’est jamais amenuisée. Je suis donc naturellement  rentré dans l’association de la Société des Courses de Nancy-Brabois puis suis rentré au Conseil d’Administration. J’en suis président depuis début 2011. Le Conseil d’Administration synchronise l’ensemble des actions à mener sur l’hippodrome. Il  gère à la fois les problèmes administratifs et tout ce qui est évènementiel. Pour son activité, la Société des courses de Nancy organise quatorze réunions de courses par an, mais en dehors de cela, nous participons à des manifestations qui n’ont rien à voir avec le monde hippique : des journées spécifiques pour les comités d’entreprises, des rendez-vous sportifs comme le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France ou des soirées festives de grandes. L’hippodrome est également un centre d’entraînement accueillant une soixantaine de chevaux à l’année.

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Quelles sont vos contraintes ?

La gestion d’un hippodrome est complexe. L’hippodrome de Nancy est dans la catégorie  » pôle national  » et dans ce cadre, la France entière peut parier sur les courses se déroulant sur notre hippodrome. L’organisation de courses demande donc de prendre en compte de nombreux   paramètres : maintenir une qualité de piste égale quelle que soit la météorologie, respecter les normes de sécurité, préparer avec précision les journées de courses et suivre le « timing » imparti, surtout quand il y a des retransmissions télévisées… Il faut souligner que pour l’organisation des courses,  nous sommes  tous des bénévoles. Il faut assurer la gestion des différents intervenants, entre l’activité des bénévoles et des professionnels. Tout au long de l’année, nous avons cinq salariés qui sont là pour entretenir les pistes de galop, d’entraînement et de courses et, plus généralement, l’outil de travail. Pour compléter,  une trentaine de vacataires sont employés les jours de courses : équipes médicales, ambulances, les techniciens qui donnent le départ, travail à la régularité des courses, les juges qui valident les départs et arrivées… Tout cela nécessite une coordination et une gestion particulière.

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Quel est le public de l’hippodrome ?

Vous avez à la fois les joueurs habituels mais également des personnes qui viennent pour la magie du lieu, en effet, l’hippodrome c’est un espace vert de 34 hectares… Certains viennent pour le spectacle des chevaux, d’autre pour la compétition. Nous disposons également d’un espace de restauration très agréable, avec vue sur les pistes. Et puis, il y a aussi les propriétaires qui suivent régulièrement leurs chevaux dans leurs déplacements. Une réunion, c’est un total de huit courses, soit 110 équidés sur l’hippodrome. Cela en fait du monde !

Où en sont les travaux de l’hippodrome ?

Cette année, nous avons entrepris de gros travaux de réhabilitation. Nous avons terminé les travaux d’aménagement des cours d’accueil pour des chevaux avec l’ensemble des boxes. Nous  travaillons maintenant à  la restructuration et la mise aux normes de l’espace restauration, lequel comprend deux salles de 130 couverts. En attendant que les travaux soient terminés, nous avons monté un beau chapiteau donnant sur la piste. Cela permet au public de se restaurer dans des conditions très agréables. Nous pensons avoir terminé en septembre mais l’hippodrome reste en activité durant cette période. Toutes les conditions sont réunies pour accueillir le public dans les meilleures conditions. Pendant toute cette période, l’entrée sur l’hippodrome est gratuite.

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Quels sont les événements notables à venir ?

Pour le 7 juin, nous préparons la fête de l’hippodrome. C’est une réunion de huit courses avec, en parallèle, toute une série d’animations sur le thème des chevaliers. Il y aura bien sûr des spectacles avec de chevaux, des jeux anciens pour les enfants, un goûter pour eux et une distribution de cadeaux. La journée est vraiment dédiée à l’accueil du grand public. Et puis tous les ans, le premier mardi du mois de septembre, nous mettons en place le Quinté Plus. Cette année ce sera le 1er septembre avec des très bons chevaux et des jockeys renommés. C’est une belle promesse pour la rentrée.

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