Études et travail : comment s’en sortir ?

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Être étudiant, c’est avant tout assister aux cours et réviser. Mais pour joindre les deux bouts, beaucoup choisissent aussi de travailler.

Pour plus de deux millions d’entre vous, la fin des vacances rime avec bonjour l’université et les angoisses de la rentrée car être étudiant est loin d’être une sinécure. Entre les frais de scolarité, le loyer et les besoins quotidiens, une année universitaire coûte entre 10 000 et 15 000 €. Pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir des parents avec le même compte en banque que Bill Gates, étudier est donc synonyme de petit boulot. Arrondir ses fins de mois ou gagner en autonomie financière, les raisons ne manquent pas de s’atteler à la recherche d’un emploi en parallèle des cours. Mais jongler entre les bancs de la fac et son travail ne s’improvise pas.

Travailler sans mettre en péril sa scolarité

Un étudiant sur deux a recours à un emploi pendant ses études. Mais mener de front réussite scolaire et petit job nécessite de l’organisation et de la motivation. Être autonome financièrement donne parfois des ailes aux jeunes, tentés de privilégier leur activité professionnelle sur leurs obligations universitaires. Mais travailler ne veut pas dire mettre en péril ses études. Pour ne pas se retrouver noyé sous la charge de travail, définir le temps dont on dispose est déjà une première étape. Il s’agit en effet de choisir un poste qui corresponde à ses disponibilités et d’adapter son emploi du temps avec son employeur avant de s’engager. Il vaut mieux jeter son dévolu sur un petit boulot avec des horaires souples, bien utiles pour les périodes de partiels.

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Les bons plans

Pour aider les étudiants dans leur quête du Graal, le service emplois temporaires du Crous fait souvent l’intermédiaire entre les employeurs et les jeunes en les dirigeant vers des activités qui leur sont adaptées. Depuis 2008, les établissements universitaires et les grandes écoles ont aussi la possibilité de proposer des contrats réservés en priorité aux étudiants les moins favorisés. Accueil des nouveaux élèves, accompagnement des personnes handicapées, tutorat, soutien informatique, travail en bibliothèque… : les offres sont nombreuses et ont l’avantage de proposer des emplois au sein du campus. Autre astuce tout aussi pratique : déposer des CV dans les commerces proches du lieu où l’on étudie ; les trajets fac-travail seront ainsi écourtés. Les missions en intérim sont également intéressantes, surtout du point de vue financier car les intérimaires perçoivent une indemnité de fin de mission égale à 10 % de la rémunération totale brute.

Des jobs atypiques

Mais si vous souhaitez simplement vous faire un peu d’argent de poche, il existe des petits boulots moins contraignants et plutôt originaux. Le premier est de devenir enquêteur en interrogeant des personnes dans la rue ou par téléphone pour des instituts de sondage comme Ipsos ou TNS-Sofres par exemple. Si vous aimez les animaux, le pet-sitting vous permettra d’empocher quelques euros. Longues promenades en compagnie de chiens ou séance câlins à domicile avec des chats, beaucoup de propriétaires d’animaux recherchent des étudiants pour s’occuper de leur compagnon en leur absence. Le plus simple est de déposer une annonce dans la salle d’attente des cabinets vétérinaires de votre quartier. Enfin, si vous avez des talents de comédien, vous pouvez participer au tournage d’un film ; de nombreuses offres sont disponibles sur les sites de casting. Mais l’essentiel est de ne pas oublier que, comme le choix de vos études, le travail que vous choisirez doit avant tout vous plaire.

Marina Knittel