Un Musée lorrain cousu main

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Lancés en novembre 2015 par le Musée lorrain, les MuséoLabos font des émules. Familles, jeunes adultes, personnes en situation de handicap, piqués de numérique, grâce à ces ateliers tous les publics peuvent participer à la construction du nouveau Musée.

En parallèle du projet de rénovation architecturale, le Musée lorrain s’attelle à tisser des liens pérennes avec ses visiteurs, déjà fidèles ou à venir. Depuis l’automne 2015, il a initié une série d’ateliers-rencontres autour de sujets qui constituent pour la structure autant d’axes de développement futur. « On est arrivé à un moment du projet où les choses devenaient plus concrètes. Il fallait étudier les propositions de l’architecte tout en étant à l’écoute des attentes des utilisateurs », contextualise Sophie Mouton, conservatrice. Après deux rendez-vous dédiés à un public familial et à l’accessibilité, le Palais ducal poursuit sur sa lancée avec trois nouveaux temps d’échanges.

Le début de l’aventure

Le 17 mars se déroulera le deuxième volet sur l’accessibilité. Cette fois-ci, les débats se concentreront sur les besoins des personnes en situation de handicap psychique, cognitif ou mental. Puis, le 30 mars, le musée tissera des contacts avec des visiteurs franchissant rarement le seuil du Palais : les jeunes adultes. Enfin, le 30 juin, l’établissement entre dans l’ère 3.0 et discute des possibilités offertes par le numérique comme la reconstitution en 3D d’une tombe de princesse celte trouvée à Diarville ou du Palais Renaissance d’origine. « La première question posée lors de ces sessions est : « en 2022, le musée rouvre ; qu’est-ce que vous vous attendez à trouver absolument ? » Ensuite, les participants se réunissent par groupes de dix et les idées fusent », explique Sophie Mouton. Ces MuséoLabos pourraient bien signer une longue collaboration avec la population nancéienne et perdurer au-delà de la rénovation. Cap sur l’avenir !

Inscrivez-vous sur le site musee-lorrain.nancy.fr ou via l’événement MuséoLabo sur Facebook.