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Le charme discret de la fin novembre 

L’année calendaire est faite de quatre saisons ponctuées de périodes inétiquettables, d’une utilité discrète, sortes de zones tampons dont on questionne de manière récurrente la nécessité d’être, la raison et le sens. Ces phases de grand flou, d’imprécision générale, durent deux semaines environ.
La première, chronologiquement parlant, correspond aux quinze premiers jours de janvier, période suivant le grand charivari des fêtes de fin d’année. Morne et pesante, cette quinzaine invite au repos du corps et au salut de l’estomac.
Autre de ces intervalles bancals : la fin mars. Amorce (toute théorique) du printemps, cette moitié de mois est régulièrement contrariée par une météo capricieuse et omnipotente. Dans le même temps, elle laisse deviner un prochain redoux, de possibles réjouissances.
Enfin, il y a les quinze derniers jours de novembre, tunnel grisâtre préfestivités en tout genre, heureusement émaillé de présences réconfortantes. L’empathie étant ce qui nous caractérise, nous vous livrerons, dans ce numéro, quelques pistes précieuses pour sortir de l’ornière.
Vous trouverez la lumière dans les festivités de Saint-Nicolas qui, à Nancy et St Nicolas de Port, arriveront à vous bien avant le jour J. Vous vous immergerez dans des œuvres bien plus grandes que votre tristesse passagère au Musée des Beaux-Arts de Nancy, au sein du Musée centenaire de Sarreguemines, ou sur tous-a-l’opera.fr. Vous expérimenterez d’autres possibles au sein du Théâtre Gérard Philipe de Frouard. Vous ferez une immersion remarquée au sein de Cousu de fil rouge, exceptionnel salon d’artisanat d’art de Thaon-les-Vosges.
Sous-cotée, la fin novembre a des arguments, et compte bien les faire entendre.

Cécile Mouton