Poser un brise-vue pour imposer la discrétion

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Les brise-vues permettent de profiter de l’extérieur en se protégeant des regards intrusifs. Pour nous plaire, les nouvelles collections dépassent leurs fonctions d’occultation et deviennent éléments de décoration.

Le principal critère de sélection d’un brise-vue tient à l’endroit défini pour son installation. On n’optera pas pour le même modèle s’il s’agit d’isoler visuellement un jardin, une piscine ou un balcon. Des caractéristiques comme la hauteur des produits (entre 1 et 2 m), leur longueur (de 2 jusqu’à 10 m) ou le pourcentage d’occultation (dépendant de l’efficacité du recouvrement) s’offrent en facteurs de comparaison. Influant sur sa résistance, le choix du matériau a également son importance, de même que ses finitions ou ses caractéristiques complémentaires.

À l’ombre de la nature

La canisse brute dégage un charme authentique incomparable. Employée autant à des fins d’ombrage que d’occultation, cette matière première rigide, assemblée avec du fil de fer, reste un classique. D’autres végétaux peuvent agréablement la remplacer, tels le roseau (plus fin), l’osier (plus foncé), le bambou (davantage exotique) ou bien les bandes de bruyère (très serrées). Si l’esthétique, voire les prix – notamment pour les canisses – comptent parmi leurs points forts, les inconvénients découlent de leur nature même : non traités, ces éléments sont à remplacer fréquemment. Quant à leur pose, elle ne se conjugue pas toujours avec la simplicité. La barrière en bois, pour d’autres tarifs, s’offre en véritable mur organique mais son optique est davantage sécuritaire.

Synthétique et pratique

Un choix plus large, une technicité accentuée, des motifs variés… tels sont les principaux avantages des brise-vues synthétiques. Alternatives aux composants végétaux, ces productions en matières plastiques, parfois recyclées, assurent de hautes prestations, garanties d’ailleurs de nombreuses années. C’est le cas des structures rigides, comme les populaires canisses en PVC, mais plus encore des voilages. Légères, ces nattes possèdent nombre de qualités. Souvent coupe-vent, imputrescibles et traitées anti-UV, elles sont proposées suivant plusieurs degrés d’occultation (entre 85 et 100 %). Très résistantes – leurs mailles étant usinées pour limiter les risques d’effilochage–, elles se découpent néanmoins à l’envi pour une adaptation parfaite aux surfaces à isoler. Elles se fixent enfin facilement sur leurs supports, via de pratiques systèmes d’agrafes, liens ou clips. Si leurs tarifs varient nettement d’une référence à l’autre, des entrées de gamme se dénichent à moins de 3 € le m². À noter qu’à cette offre déjà large doit être ajoutée celle des haies artificielles ou des treillis (filet de camouflage).

Cachés… en beauté

Si longtemps le brise-vue s’est résumé au vert foncé, 2012 accentue plus encore la vague déco constatée ces dernières années. Ainsi, le spectre des couleurs n’en finit plus de s’étendre, avec l’apparition de gammes de gris, de marron, de beiges ou encore de chocolat à même de se combiner avec tous les cadres imaginables. Les modèles trompe-l’œil, avec paysages imprimés, visuels ethniques ou clichés naturalistes, ont également le vent en poupe. L’avantage de ces brise-vues lavables qui transforment immédiatement l’atmosphère des lieux où ils sont installés est de conjuguer le design avec leurs hautes caractéristiques initiales.

Frédéric FERRAND