Beaupré, saveurs et générosité

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Au 17 rue Gustave Simon à Nancy, le jeune chef Antoine Vazeux a ouvert un restaurant à son image où les produits frais et de saison dictent sa cuisine.

Titulaire d’un master de biologie, Antoine Vazeux change de voie il y a 5 ans. C’est vers la cuisine qu’il se tourne naturellement et passe son CAP en 8 mois seulement. Après avoir fait ses armes en Allemagne, à Pau et dans un restaurant étoilé des Alpes, le jeune chef revient sur ses terres natales pour ouvrir son premier restaurant : « J’avais à cœur de retrouver la région. Ici j’ai des attaches, mes amis, mon père, qui m’aident beaucoup dans cette aventure. » Il découvre la cuisine lors de ses années étudiantes, quand il s’agit « de se faire à manger tout seul ». Mais ce qui le passionne vraiment, ce sont les produits. « J’ai travaillé pour un producteurs de fruits, j’ai fait les vendanges… J’aime cuisiner les produits frais et de saison pour respecter l’environnement. »

Produits de qualité

« Beaupré », en clin d’œil à son grand père qui exploitait une ferme du même nom dans le Lunévillois, est un restaurant cosy d’une vingtaine de couverts. Antoine Vazeux est seul aux fourneaux, épaulé par son père au service. Il décrit sa cuisine comme s’appuyant sur des bases classiques, tout en y apportant une pointe de créativité. Et met un point d’honneur à proposer des produits de qualité : « Je travaille le plus souvent possible avec des producteurs de la région. Les cannettes, par exemple, viennent de Tantonville ; les asperges, à côté de Dieulouard ; la truite, des Vosges… »

À la carte le midi : deux formules de 17 et 22 € qui changent toutes les semaines. Le soir, un menu unique à 42 € proposant, en plat, une viande ou un poisson. Pour l’ouverture, il y aura un œuf pané et frit avec une crème d’asperges blanches et un pesto à l’ail des ours, un risotto de petit épeautre et une pana cotta hibiscus et sa déclinaison de rhubarbe. « Je fais la cuisine qui me plait et qui me parle. Je souhaite que les gens se sentent ici comme chez eux où je viendrai les voir en fin de repas pour échanger avec eux. »

Publi-reportage • Photo © DR