Le Belcour : plumes, paillettes et émotions !

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RESTAURANT LE BELCOUR 5 rue de turenne 88200 SAINT NABORD eric pierron tel: 03 29 62 49 97 spectacle cabaret transformiste

C’est un endroit unique dans les Vosges. Depuis 2006, le restaurant-cabaret Le Belcour à Saint-Nabord mène sa revue chaque week-end et emporte le public dans un univers de plumes et paillettes. Et pour cette fin d’année, Le Belcour propose deux soirées exceptionnelles, à Noël et à la Saint-Sylvestre ! 

Un moment hors du temps. Lorsque l’on franchit les portes du Belcour, nous voilà plongés dans une bulle magique. Dans une ambiance du cabaret traditionnel, la décoration intérieure est moderne et raffinée. Les artistes nous accueillent avec bonheur et générosité. Tous les ingrédients sont réunis pour vivre une soirée exceptionnelle, entre humour et émotion.
En août dernier, Sébastien Prud’homme et Giovanni Guillaume reprennent les commandes du cabaret. Artistes depuis 2016 au Belcour, les deux hommes et amis se lancent dans cette nouvelle aventure, comme une évidence. Giovanni, lui, rêvait d’avoir son propre cabaret. À eux deux, ils comptent plusieurs années d’expérience dans le transformisme et la restauration. Décoration intérieure repensée, éclairage et sono renouvelés, nouveaux artistes et revue inédite : Sébastien et Giovanni ont opéré un changement en douceur en affirmant néanmoins leurs envies : transformer Le Belcour en un véritable cabaret d’inspiration Moulin Rouge.

Les « Caprices » d’Adriana 

Depuis le mois de septembre, Le Belcour propose une nouvelle revue baptisée « Caprices » : le parcours de la capricieuse Adriana (jouée par Giovanni Guillaume lui-même), qui va créer sa propre revue et monter un cabaret. Dans sa quête, elle sera aidée par trois muses : Gigi, Claudia et Angel. Des artistes aux horizons divers, mais aux talents de transformistes indéniables. « À notre arrivée, nous avons organisé un casting pour renouveler l’équipe » explique Giovanni Guillaume. « Tous ont une prestance indéniable, un jeu de playback parfait et une gestuelle magnifique. » Pour le plaisir de tous, le spectacle alterne les moments de danses, de ressemblances de grandes stars comme Céline Dion, Cher, Sylvie Vartan, Mylène Farmer ou encore Liane Foly, de sketches humoristiques… dans une profusion de strass, plumes et paillettes. « Les ingrédients qui ont toujours fait le succès du Belcour ! » insiste Sébastien Prud’homme. Au cabaret, il n’est pas question d’imitation, mais de « ressemblance ». Chaque artiste met entre une heure et une heure et demie pour se mettre dans la peau de sa chanteuse : « Il y a des maquillages plus difficiles que d’autres à réaliser » souligne Giovanni Guillaume. « Il faut également prendre en compte la forme et les traits du visage, la morphologie de la personne… Tout le monde ne peut pas faire du Sylvie Vartan par exemple ! » Les costumes, flamboyants, sont créés par les artistes eux-mêmes. Le Belcour travaille également avec un plumassier français. « Nous composons également nos propres chansons pour agrémenter le spectacle. Nous remercions d’ailleurs Mario de Mulhouse pour notre composition spéciale Belcour et Jean-Marie Eblet pour les paroles. »

Cuisine traditionnelle et généreuse 

« Superbe, de grands artistes. Repas génial, d’une qualité somptueuse qui vous réveille les papilles en douceur. Le spectacle vraiment superbe et grandiose. À voir et revoir tellement c’est beau ! Accueil sublime et charmant. » Voici l’un des commentaires élogieux que l’on peut lire sur la page Facebook du Belcour. Car au-delà des spectacles, l’établissement est aussi un restaurant, tenu d’une main de maître par le chef Patrice, qui propose une cuisine traditionnelle et généreuse. Plusieurs formules sont disponibles, déjeuner ou dîner, avec un premier menu à 51 € par personne. En semaine, le restaurant est ouvert les midis avec une cuisine aussi bonne que belle et un plat du jour à 8.50 €. 

Pour les fêtes de fin d’année, Le Belcour met les petits plats dans les grands ! À Noël, un repas spécial sera proposé à 70 € avec, au menu : apéritif maison, duo de foie gras et saumon fumé, magret de canard sauce framboisine et dessert des lutins. Cette soirée spéciale accueillera également le Père Noël et ses lutins pour vivre un moment magique ! Enfin, pour célébrer le passage à l’année 2020, le manu de la Saint-Sylvestre, à 145 €, devrait en ravir plus d’un avec un filet de bœuf sauce forestière, un croustillant au Saint-Marcelin chaud et le dessert des Capricieuses, entre autres. « Il y aura également beaucoup de surprises pour ces soirées, avec des chansons spéciales, des invités… Je pense que pour le nouvel an, la soirée se finira vers 2h du matin avec une sacrée ambiance ! » s’enthousiasme Sébastien Prud’homme. « Il y a déjà beaucoup de réservations, nous invitons donc les spectateurs à ne pas tarder pour prendre leur place ! » Une occasion unique de passer les fêtes en famille ou entre amis, dans un cabaret à l’identité unique, entre plumes, paillettes et émotions  Pauline Overney

Restaurant Le Belcour • 5, rue de Turenne 88200 Saint-Nabord
Réservations : 03 29 62 49 97 • lebelcour-restaurant.com

Entretien avec 
Sébastien Prud’homme & Giovanni Guillaume
Les propriétaires du restaurant-cabaret Le Belcour 

Vous avez repris le Belcour il y a environ six mois. Pourquoi se lancer dans cette nouvelle aventure ? 

Sébastien Prud’homme : Nous sommes arrivés au Belcour il y a 3 ans, en 2016, en tant qu’artistes. À l’époque, l’établissement était déjà en vente et on nous a proposé son rachat. 

Giovanni Guillaume : Je suis dans le métier depuis l’âge de 16 ans et demi. Cela fait 8 ans que j’ai commencé. Originaire du Nord, j’étais artiste itinérant, je travaillais pour des mariages, des associations, des mairies… Mais mon rêve a toujours été d’avoir mon propre cabaret. Il y a quelques années, nos chemins se sont croisés avec Sébastien et nous avons passé le casting ensemble au Belcour. Depuis, nous nous sommes épanouis dans cette maison !

À votre arrivée, quels changements avez-vous apporté au Belcour ? 

S.P : Comme nous étions artistes, on nous confiait beaucoup de choses et nous étions très proches des clients. Ça nous a permis de savoir ce qui plaisait et ce qui plaisait moins. Concrètement, nous avons revu la décoration intérieure que nous avons modernisé, nous avons aussi changé la sono avec des enceinte en 3D pour une meilleure répartition de la musique, nous avons aussi changé les lumières, la décoration de la scène. Notre souhait était de transformer le Belcour en un véritable cabaret. 

Parlez-nous de votre nouvelle revue « Caprices » que vous jouez depuis septembre. 

G.G : On peut dire que c’est l’histoire de ma vie ! Je suis Adriana, la meneuse de revue, qui souhaite créer son propre spectacle et monter un cabaret. Elle est accompagnée de trois prodigieuses : Gigi, Claudia et Angel. Dans ce spectacle, il y a du seul en scène, de la transformation, de la ressemblance, de l’humour de l’émotion. Tout ce qui faisait le succès du Belcour mais revisité !

Pour cette revue, vous avez aussi changé la troupe ? 

S.P : Nous travaillons sur ce spectacle depuis un an. Nous avons lancé un casting et nous avons eu beaucoup de candidats. Claudia vient de Belgique, Gigi d’Angoulême et Angel de Mulhouse. 

G.G : Nous recherchions des gens avec du potentiel. C’est-à-dire que, le maquillage par exemple, ça s’apprend. Par contre, nous les avons jugés sur leur prestance en scène, sur leur jeu de playback, sur leur gestuelle. 

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

G.G : Personnellement, ma source d’inspiration est le cabaret traditionel style Moulin Rouge avec leur classe, leur élégance. Nous présentons huit tableaux de plumes dans cet esprit. Pour le côté transformisme, bien sûr que Michou reste une référence. 

Le Belcour, c’est aussi un restaurant avec un nouvel chef ! 

S.P : Oui, notre chef Patrice propose une cuisine traditionnelle avec, environ, 6 entrées, plats et desserts. Nous avons également un plat du jour que nous changeons tous les midis. Les repas-spectacles se déroulent les samedis soirs et les dimanches midis. Nous pouvons accueillir 80 couverts dans une ambiance très conviviale. Il y a une proximité avec les artistes qui plait beaucoup au public. Nous sommes à leurs petits soins ! 

Finalement, était-ce un pari pour vous que de reprendre les rênes du Belcour ? 

S.P : Oui, nous pouvons dire que c’est un pari car nous avons économisé pendant deux ans pour concrétiser ce projet. Nous nous sommes demandé s’il fallait tout changer, du jour au lendemain. Et nous avons fait le choix de marquer le changement dès notre arrivée. 

G.G : Et je pense que c’était la bonne décision car nous avons beaucoup de retours positifs de la part de nos clients. À chaque représentation, les gens se lèvent. Il y a des sourires et des larmes, nous ressentons vraiment l’émotion dans la salle ! Maintenant, nous prenons nos marques avec « Caprices », que nous réajusterons au fur et à mesure. Puis, nous penserons à une nouvelle revue pour 2021. Propos recueillis par Pauline Overney

Publireportage • Photos © le belcour, dr