Gare à l’art joue la carte de la magie de Noël

1132
© Jean Denis Demousty

Avec son esprit facétieux et coloré, ce marché de Noël d’artisans d’art s’installera
les 15, 16 et 17 décembre, dans le décor inédit des Grands salons de l’Hôtel de ville de Nancy.

Sur la quarantaine d’exposants présents cette année, 60% sont nouveaux ! Cela témoigne d’un choix fort de favoriser le renouvellement des exposants sur cet évènement à Nancy ». Présidente de l’association organisatrice, Métiers d’art Métropole, Claudine Henry regarde avec enthousiasme cette édition à venir de Gare à l’art, manifestation marquée par la présence d’artisans au sommet de leur talent, dans toute leur diversité.

Organisée en partenariat avec la mission des métiers d’art de la Région Grand Est et la Ville de Nancy, Gare à l’art passe cette année du grand hall de l’Hôtel de Ville aux salons d’honneur, signe de la qualité de sa proposition. Dans ce cadre de prestige, elle donnera à voir, à une semaine de Noël et trois jours durant, ce que l’artisanat de France, et d’abord du Grand Est, recèle de créativité. Pièces uniques et authentiques issues d’un savoir-faire précieux et parfois rare, les créations proposées composent, à elles toutes, une offre variée et de qualité, pensée pour tous les budgets et toutes les sensibilités.

Céline Lambert, des bijoux aériens

Originaire de La Bresse, Céline Lambert passe, à la suite d’un bac Arts Appliqués, son diplôme de vitrailliste. En 2014, elle suit une formation de perles en verre filé auprès de Sébastien Garrigue, Meilleur Ouvrier de France et grand nom de cette exquise discipline. La marque Bijoux d’ange peut alors voir le jour. « J’aime les choses fines et délicates, les couleurs apaisantes et captivantes. Avant tout, ce que je crée doit me plaire à moi ». En plus de collections maison, Céline Lambert crée des bijoux à la demande, notamment pour les mariages. Ce qui fait la qualité de ses bijoux ? La qualité des matériaux utilisés, et notamment de ses après (ils sont en argent 925, fabriqué en France ou en Italie) et la grande vigilance de Céline. « Tous les bijoux sont testés quatre mois avant leur mise en vente pour s’assurer qu’ils ne noircissent pas ». Inspirée par la nature, qu’elle photographie pour nourrir ses modèles, ainsi que par ses lectures fantastiques et féériques, Céline participe à Gare à l’art pour la première fois. « Ce salon m’offre la possibilité de me faire connaître sur Nancy, et de retrouver quelques clientes fidèles ».

www.bijouxdange.fr

Christelle Thisse, la terre pour essentiel

Christelle Thisse compte parmi les exposants qui viendront enrichir la proposition déclinée cette année par Gare à l’art. Petite-fille d’agriculteurs, cette infirmière reconvertie en tant que céramiste a choisi la terre pour « se reconnecter à ses émotions, à sa créativité », matériau à partir duquel elle produit « une jolie nostalgie ». Inspirée par le Japon, elle a fait sien le Wabi-sabi, philosophie de vie dérivée des principes bouddhistes zen consistant à voir la beauté dans la pauvreté, le rustique. Son postulat, en tant qu’artisane d’art ? Aller à l’essentiel en évitant toute forme d’artifice. Cultivant « le parfaitement imparfait », elle travaille ainsi des pièces « terreuses, brutes », fabriquées à partir d’un mélange de terre dans lequel elle incorpore différents matériaux. Depuis son installation en tant que céramiste en août 2022, elle court les salons pour aller au contact du public et des autres artisans, et dispense son savoir dans le cadre d’ateliers, de cours.

Atelier.ChrisTerre

Jean-Claude Hajdas, coutelier d’exception

Lorsqu’il se replonge dans les origines de sa passion, Jean-Claude Hajdas se revoit, enfant, manipuler son opinel en colonie de vacances, et compléter, de brocante en brocante, sa collection de petits couteaux. « Au-delà du côté esthétique, j’aimais le fait de posséder des objets ayant une histoire ». Il s’initiera à la discipline en 2011 à Xaronval, auprès d’un bénévole de la forge du Village 1900, avant de se former en bonne et due forme auprès des compagnons de la confrérie de Thiers. En 2015, encore informaticien à L’Est Républicain, il se rapproche des métiers d’art du Grand Est pour voir comment valoriser sa maîtrise de la coutellerie. En 2017, il suit un CAP de ferronnier d’art à Lunéville pour « apprendre à dompter la matière » puis, son congé de reclassement validé, passe et obtient son CAP de coutelier à Thiers. Il décidera finalement de se spécialiser dans les couteaux de cuisine, lesquels deviennent, sous ses doigts d’orfèvre, des objets aussi beaux qu’efficaces dans la découpe. Dans le manche en résine, il insère des étoffes : tissu japonais, ou chutes fournies par l’entreprise de Gérardmer Garnier-Thiebaut. « Je privilégie au maximum le travail avec des entreprises et artisans locaux ». Accompagné par le CAREP à Pompey, il a déjà trouvé preneurs chez quelques grands noms de la restauration, et séduira très certainement, au sein de Gare à l’art, les particuliers collectionneurs, ou simples amateurs de pièces d’exception.

www.jch-coutelier.com

Clara Mougel et ses décors ludiques

Clara Mougel et Bout de Ficelle, ce sont des créations jolies et innovantes, pensées pour décorer les chambres d’enfant… mais également pour être manipulées ! Matériaux de prédilection de cette romarimontaine installée à Saint-Dié-des-Vosges ? Le bois et le tissu, devenus le Ying et le Yang de sa création. Pour inventer ce concept de « décors ludiques », elle s’est servie de tout ce qui l’a construite : la passion de son père pour le travail du bois, celle de sa mère pour la couture ; sa propre expérience de scout et celle de mère intéressée par la pédagogie Montessori. « J’ai mélangé toutes mes expériences, puisé dans tout ce que je suis pour accoucher de quelque chose d’artistique et de créatif, fabriqué en écoconception ». En plus d’être de très jolis objets, ses adorables animaux (et mascottes) jouent avec la dualité des matières : le dur du bois, le mou du tissu (duveteux ou rainuré), le tout dans des couleurs tendres. 

Avec Clara, finie, la peur de casser ! L’enfant peut, à sa guise, emboîter, enfiler, insérer, pousser… et ressentir l’intense satisfaction d’avoir construit sa propre « forêt enchantée » avec, pour toute aide, une notice illustrée.

Tél. 06 95 37 55 90 •   bout_de_ficelle
Gare à l’art, du vendredi 15 au dimanche 17 décembre • Accès via la Place Stan, entrée libre et gratuite • Horaires : vendredi de 14h à 21h, samedi de 10h à 19h, dimanche de 10h à 18h • Tél. 06 77 18 45 98

Publireportage – Photos ©  Francois Golfier, Céline Lambert, Sylvie  Demougeot, Garozange,Jean  Denis Demousty, Catherine Kruckemeyer,  Fred Lecoq, Christelle Thisse, Clara Mougel, Jean-Claude Hajdas, DR