La formule n’a pas changé : les dimanches après-midi jusqu’au 28 septembre, les 1 000 m2 de l’espace Tem et son jardin potager de Goviller accueillent des artistes réunis dans ce lieu singulier.
Nom : Tem pour Trace et mouvement. Définition : espace d’art contemporain installé dans une ancienne ferme lorraine à Goviller, au cœur du Saintois, à 30 min de Nancy, depuis 1992, sur une idée de Claude Rosenkrantz et désormais sa femme Alyne et leurs acolytes passionnés réunis autour d’une association bénévole. Signe particulier : un terrain de jeu idéal pour les artistes. Du rez-de chaussée à l’étage en passant par les combles, le sublime jardin, les volumes permettent de spectaculaires accrochages et installations au gré des artistes invités. Pour cette édition 2025, ce sont 20 plasticiens , qui exposent issus des Régions Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Centre-Val de Loire et de Belgique ainsi que le projet de l’école primaire nancéienne Saint-Léon « De la joie et puis voilà ! ».
« Dites 33 »
Gravures, peintures, collages, sculptures, installations, céramiques, les rendus sont le résultat de l’imagination et de la créativité des artistes, réunis autour d’une thématique : « Dites 33 ». Un clin d’œil à cette fameuse phrase prononcée chez le médecin pour profiter du son grave émis lors de la prononciation et libérer les poumons ? Ou tout simplement à cette 33e édition ? Pour le savoir, diagnostic sur place : chaque dimanche après-midi et en semaine, sur rendez-vous pour les groupes, les curieux et amateurs qui passent la porte, se laisseront emporter par ce vent frais de culture. Enfin, à ne pas louper : la Broc’art du 15 août de 10h à 18h30, un vide-atelier d’artistes avec matériel (objets et outils) à petits prix.
Un deuxième parcours explore le parc de Saurupt, un quartier iconique du mouvement Art nouveau. Mais à y regarder de plus près, laissez-vous surprendre par de nombreux détails répondant parfaitement aux critères Art déco. Pour le troisième parcours, direction le cimetière de Préville. On y retrouve plusieurs figures de l’Art nouveau avec les sépultures d’Emile Gallé, Louis Majorelle, de la famille Corbin mais aussi des exemples d’architecture funéraire avec des vitraux Art déco de Gruber sur la tombe de Gustave Simon, par exemple.
