
Petits stimuli, grandes joies
Chercher nos lunettes partout et les trouver sur notre nez. Ne remarquer qu’après impression le « s » manquant dans ce texte relu mille fois. Se demander, soudainement, qui était ce Charles Oudille suffi samment connu pour mériter un nom de rue, artère que vous pourriez traverser à l’aveugle pour en connaître tous les virages, les aspérités (pour votre information et la nôtre : il fut le maire de Villers entre 1919 et 1927). S’abonner à Jimmy_laura_ astuces et redécouvrir l’eau chaude.
On a parfois besoin de recul, ou de stimuli extérieurs, pour percevoir ce qui nous entoure. Le nez sur sa feuille et la tête dans le guidon, on peut, par manque de temps, de curiosité, ou de disponibilité d’esprit – en tout cas sans le vouloir – passer à côté de détails importants.
Lorraine Mag est le stimulus dont vous aviez besoin pour reconsidérer votre chère Lorraine et réinjecter de la passion dans cette relation mathusalemienne entre vous et votre chez-vous.
Ce numéro s’ouvre avec le Bassin de Pompey, fringant trentenaire et ambianceur de génie. Il zoome sur le Marché des potiers, galvanisant repaire des artisans d’art, et sur ART’STOM, qui électrise l’Octroi. Il vante les mérites de Bol d’Air, parc de loisirs vosgien qui le vaut bien, et de la Fête du vélo, adossée, cette année, à celle du vélodrome. Dans les pages qui viennent, vous plongerez en pleines Métro’folies et s’il vous arrive de douter, ce ne sera pas de la qualité des Incrédules, création made in Opéra national de Lorraine.
Vos lunettes ? Elles n’ont pas bougé.
Cécile Mouton