
Il revient ! Pour sa 19e édition, Gare à l’art investira du 19 au 21 décembre le cadre somptueux de l’Hôtel de Ville de Nancy.
Avec son esprit facétieux, imaginatif et coloré, plus qu’un marché, Gare à l’art est une ode à la création vivante, à ces artisans qui font rayonner l’excellence et la sensibilité de notre région. Sans rien perdre de ses bonnes habitudes, l’événement revient s’installer dans les salons de l’Hôtel de Ville de Nancy. Un lieu d’exception pour trouver des cadeaux de Noël originaux et à prix très doux…


Rappelons que ce marché de Noël pas comme les autres est organisé par Métiers d’Art Métropole en partenariat avec la Ville, la Région Grand Est et Ici Sud Lorraine. Et qu’il célèbre la richesse des métiers d’art à travers une quarantaine d’exposants triés sur le volet. Céramique, vannerie, textile, bois, métal, verre, bijoux, luminaires, sculpture… Les visiteurs en quête d’idées-cadeaux retrouveront, sur place, une mosaïque de savoir-faire et autant d’artisans venus y partager leur passion, leurs gestes précis et le plaisir de donner vie à des objets durables, poétiques ou audacieux. Tout cela dans une atmosphère conviviale, propice à la rencontre.
Au fil des stands, les visiteurs croiseront des pièces uniques, fruits d’un travail patient et d’une imagination sans limite. Ici, un sac tissé à la main, là, une lampe sculptée dans le bois, un bijou textile ou une gravure poétique : tout ici invite à flâner, échanger, offrir — ou s’offrir — un peu de beauté.
Portraits d’artisans
Atelier de La Tine – Martine Gallet

Martine Gallet revient à Gare à l’art avec des créations qui célèbrent le geste et l’imaginaire. Chez cette autodidacte, la passion du textile s’enracine dans l’adolescence, et c’est à la cinquantaine qu’elle décide de tout quitter pour s’y consacrer exclusivement. Dans son atelier de Charleville-Mézières, elle imagine sans patron des vêtements uniques. Résultat ? Des pièces brodées à la main mêlant poésie, humour et liberté. Un style à la fois bohème et contemporain, un brin loufoque, reconnaissable entre mille. Ce qui lui prend le plus de temps ? La conception, le travail de création. « Couture, broderie, peinture… Le tissu acheté m’inspire la pièce à créer. Dès lors, je ne m’interdis rien ».
Jeanne Picq Gravures – Jeanne Picq

Diplômée de l’école Estienne, Jeanne Picq invente, dans son atelier partagé de la rue Mon-Désert à Nancy, des mondes peuplés d’animaux hybrides et de plantes imaginaires. Déclinant un univers joyeux et poétique, celle qui a découvert la gravure « par hasard » l’exerce à temps plein depuis une dizaine d’années. Ses inspirations ? Les animaux, les plantes, les enfants, devenus les muses d’un travail coloré, élégant. S’il lui arrive de travailler sur commande – elle a récemment collaboré avec une marque de pyjamas vosgiens et sort ces jours-ci le tome 2 du livre tiré de sa série « Constellations » –, elle compose essentiellement à partir d’esquisses, de dessins préparatoires, de croquis d’après nature, des gravures inspirées et inspirantes.
Graziella – Graziella Petitjean

Formée à l’Ecole de Condé puis à l’Institut Paris-Modélisme (Paris), Graziella Petitjean a exercé plus de vingt ans en tant que styliste. Dans ce cadre, elle a travaillé pour plusieurs créateurs de la capitale et multiplié les collaborations de prestige (avec le Crazy Horse, Chantal Thomas ou encore la Biennale de la danse). Il y a 5 ans, elle a décidé de se former au tissage artisanal, artisanat que pratiquait sa grand-mère italienne. Elle crée désormais des plaids, coussins et écharpes en laine française, soie ou lin, tissés fil à fil sur son métier. Unique ou déclinée en très petite série, chaque pièce conjugue élégance, durabilité et sens du détail, avec un goût prononcé pour les matières naturelles.
Atelier Claude Tournage – Claude Postupak

Ancien boulanger-pâtissier, Claude Postupak a troqué la pâte levée pour le bois tourné. Créateur instinctif, il entretient avec ses bois un dialogue constructif. « Je ne pars jamais d’un croquis : le morceau de bois me donne l’inspiration. Ensuite, à force de dégrossir, d’enlever de la matière, des formes apparaissent, des ouvertures se font. » N’hésitant jamais à varier les techniques et les outils, Claude mêle objets utilitaires (stylos, arts de la table) et sculptures décoratives. En plus travailler des bois 100 % lorrains, il utilise des cires fabriquées par ses soins à partir de cire d’abeille ou d’huile de colza issues de producteurs locaux. Par conviction et par respect pour son site d’implantation : Troyon, en plein Parc naturel régional de Lorraine (ce qui lui vaut l’agrément Valeurs Parc).
Bertho – Bruno Bertholomey

Parce que les oiseaux incarnent la liberté, Bruno Bertholomey a fait de son fameux « piaf » sa mascotte, son égérie. Devenu artisan d’art après une quinzaine d’années passées à la Maison des artistes, il fait de chaque morceau de bois ramassé en forêt un oiseau, un décor ou un cyclope, selon l’inspiration du moment. Ancien lithographe-portraitiste-naturaliste, Bertho a conservé de ses premières amours – les contes pour enfants – un goût pour la narration. Dans ses sculptures, dont il n’explique jamais le sens « pour amener à rêver ceux qui la regardent », l’imaginaire prend le pas sur le réel. Sous ses mains, la création devient un manifeste libertaire, un acte poétique et onirique.
Atelier Pépin-Confetti – Clotilde Fourrière

Clotilde Fourrière se souvient du déclic – la découverte d’une cabane en osier vivant dans l’école qui l’emploie – et de l’émotion qui s’en est suivie. « Je suis arrivée à la vannerie comme ça, par l’émerveillement ». En cherchant bien, elle se découvrira d’autres liens avec cet artisanat sensible (dont une tante agricultrice bio en retraite et vannière émérite). Elle devait aller enseigner en Espagne : elle refuse finalement le poste et entame un grand voyage à vélo. À son retour, elle rejoint la seule école de vannerie française. Diplômée d’un CAP en 2024 et installée, depuis, à l’Octroi à Nancy, elle court les marchés et salons pour y présenter ses créations : des paniers à vélo, des sacs à main et des vases. En plus, Clotilde anime des stages. Car pour elle, rien ne vaut la rencontre.
Mademoiselle d’Ange – Frédérique Stoltz

Chez Frédérique Stoltz, le tissu est une affaire « familière et familiale ». Après des études d’arts plastiques, elle fonde son atelier et crée des bijoux textiles inspirés du corps humain. « Quand mon papa, infirmier, s’est fait opérer du cœur, il m’a fait un dessin pour que je comprenne mieux. J’ai été bouleversée par ce mélange de technique, de beau et de plastique ». Avec cette série anatomique – au cœur ont succédé les poumons, l’utérus et le cerveau –, Frédérique exprime une fascination pour la vie, la fragilité et la beauté du corps. Engagée dans une démarche écoresponsable – elle travaille exclusivement en upcycling – la créatrice questionne notre rapport à la matière et à la transmission.
Munu – Florian Zieger

Architecte de formation, Florian Zieger a toujours aimé travailler de ses mains. « J’ai créé un ou deux luminaires pour chez moi, puis j’ai perfectionné mes techniques auprès d’amis ébénistes ». Du carton, l’autodidacte passe au bois et se forme aux normes électriques, en même temps qu’il découvre toutes les possibilités qu’offrent les outils numériques. De tout cela naissent « Lucien », « Gédéon » ou encore « Cunégonde » : des luminaires en bois – avec incursions de plexiglas, de béton – pensés pour être « aussi beaux éteints qu’allumés ». Inspirées par l’Art nouveau, l’art déco et la nature, ces lampes d’ambiance à poser sont conçues comme de véritables objets déco. En plus, Florian crée de plus petits objets (planches à découper, spatules à raclette gravées de répliques de films) de caractère.
Galerie Le Matou – Sarah Van Den Blieck

Formée aux arts plastiques, Sarah Van Den Blieck a d’abord été peintre avant de laisser la céramique nourrir sa créativité. Finis les pinceaux et les pots de peinture ! Terminées les toiles à accrocher ! À partir de rien d’autre que de la terre et de son imagination, elle crée des objets à vivre plutôt qu’à accrocher. Figuratives, ses pièces – bols, tasses, vases, assiettes – s’inspirent de contes populaires, « Le Petit Chaperon rouge » ou « Boucle d’Or » en tête. Son univers ? Tendre et poétique, il convoque ses souvenirs d’enfance. Pour cette première participation à Gare à l’art en tant que céramiste, Sarah présentera des collections capables de transformer les tablées en histoires collectives.
Didine et Tralala – Sandrine Marrucho

Evoluant dans l’univers du textile, Sandrine Marrucho s’est tournée vers la maroquinerie après avoir été invitée par des industriels à fabriquer un sac. Un renouveau en appelant un autre, elle se spécialise dans les sacs en cuir, matériau pour lequel elle confie avoir eu une « révélation ». Avec Didine et Tralala, elle imagine des sacs colorés aux formes atypiques, loin des codes classiques. Styliste-modéliste de formation, elle imprime elle-même ses motifs sur le cuir, motifs plus ou moins figuratifs qui sont le reflet de son humeur et de son inspiration du moment. Celle qui exècre la répétition et n’aime rien tant que « la recherche, l’imprévu, les accidents heureux qui mènent parfois à la trouvaille » crée des pièces uniques, considérées comme un terrain de jeu et d’expérimentation, et comme une occasion de se réinventer.
→ Le 19 décembre de 14h à 21h, le 20 décembre de 10h à 20h, le 21 décembre de 10h à 18h • Entrée libre • Contact : Métiers d’art Métropole : 0677184598 • Métiers d’art Métropole
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