Et si on changeait de canapé ?

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Il n’y a pas que la couleur et la forme qui comptent dans un canapé. À ressorts ou à sangles, en mousse ou en plumes d’oie, les dessous de ces fauteuils peuvent orienter notre choix…

Rétro, moderne, classique, exotique ou vintage, le canapé se décline dans tous les styles. Formes fluides, ergonomiques, avec accoudoirs, têtières orientables, dossier inclinable… il associe séduction et bien-être. Mais la promesse de confort qu’il affiche au premier coup d’œil se confirme dans la qualité d’éléments moins repérables. Les suspensions sont au premier rang en ce qui concerne notre agrément. Elles constituent un composant clef : elles ont pour fonction de soutenir le poids des coussins afin qu’ils ne s’affaissent pas, et donc de garantir, en partie, leur moelleux. Les sangles, moins onéreuses, offrent une bonne répartition globale du confort sur l’assise et le dossier à condition de les choisir très longues et entrecroisées. Plus réputés pour la qualité de leur élasticité, les ressorts procurent un bien-être indépendant. La palme revenant aux « no-sags », ou ressorts ensachés, qui gardent leur bonne tenue plus longtemps.

Ferme ou moelleux ?

Le rembourrage des coussins est un autre indicateur déterminant. Évitez donc la mousse polyéther. Elle est certes bon marché mais son maintien est insuffisant et ne dure qu’un temps, toujours trop court. La mousse haute résilience (HR) est plus confortable, surtout si sa densité approche les 30 kg/m3. Plus la densité est élevée plus la mousse est ferme. Un autre de ses avantages est de reprendre sa forme initiale après avoir épousé les courbes de votre corps, garantissant un bon soutien à long terme ! Chez certains fabricants, la mousse est recouverte de plumes ou de Dacron, une sorte de coton synthétique très doux. Ce rembourrage séduira tous ceux qui aiment s’enfoncer pour cocooner dans un canapé toujours moelleux. Le bull-tex, souple et résistant, a aussi ses partisans. Les adeptes du bio trouveront un rembourrage composé de plusieurs épaisseurs de coton et de latex.

Et en surface ?

Si le confort importe, la durée de vie du canapé est aussi un critère à prendre en considération. Côté structures, les plus résistantes sont réalisées en bois massif, chêne ou hêtre pour les plus chères, pin ou hévéa pour les meilleures marchés. Les panneaux peuvent être en contreplaqué ou en MDF (Medium Density Fiber). Ce dernier matériau, plus solide, est réalisé à partir de fibres de bois et de résine pressées à chaud, ce qui lui vaut une excellente résistance à l’humidité et à la déformation. Les différents éléments de la structure du canapé doivent êtres collés et agrafés ensemble pour plus de solidité.

Outre sa couleur ou sa texture, la qualité du revêtement n’est pas anodine non plus quant à la durabilité de votre canapé. Le cuir vieillit bien et, quand il est bien entretenu, il prend une belle patine. Mais il reste cher, surtout pour les peaux de qualité comme la vachette pleine fleur. Si les taches s’imprègnent plus facilement sur le coton et le lin, ces tissus naturels sont aussi plus aisés à nettoyer en machine, à condition d’avoir un modèle déhoussable ! La microfibre, douce au toucher, ne peut être lavée qu’au pressing. Heureusement, elle est souvent traitée antitache.

M. Vanhamme